25 août 2010

Ma première blonde

J'ai quatorze ou quinze ans. À Ste-Agathe, j'ai rencontré une fille intéressante qui est venue y passer une semaine de vacances avec ses parents. On s'entend pour se revoir à Montréal plus tard dans la saison.

À mon retour à Montréal, on se donne rendez-vous au centre-ville pour passer un après-midi ensemble. Ce que nous faisons. Elle habite à Cartierville où son père tient un casse-croute.

Elle doit retourner chez elle pour 17:30. On peut retourner en autobus par le boulevard Décarie. Longue randonnée. Mais il y a aussi un train qui passe sous la montagne et qui nous amène à quelques rues du casse-croute.

 On part donc en train. Il n'y a personne dans le train, c'est samedi. Dans le tunnel, on se tient les mains, on se bécote, on se regarde les yeux dans les yeux, on a quinze ans.

 À un moment donné, on regarde à l'extérieur et on aperçoit la gare de Roxboro. Panique !! On a passé tout droit.

 On ne sait pas quoi faire. On essaie de voir un préposé mais on ne trouve personne. Finalement, le train s'arrête et une annonce est faite "Vaudreuil-Dorion, tout le monde descend."

 On ne sait pas quoi faire. On voit le conducteur et on lui demande à quelle heure est le train de retour. Il n'y en a pas. rePanique !!  On a moins de 2 dollars à nous deux ( on a quinze ans ). Je pense qu'on s'est mis a brailler ensemble.

 Le conducteur a eu pitié de nous et nous a permis de prendre place dans la motrice qui devait retourner à Montréal.  Il nous a déposés à l'arrêt pour Cartier ville.

 Papa nous a accueillis à 19:30h, avec un grand couteau dans les mains et des éclairs dans les yeux. Je n'ai même pas eu le temps de lui dire aurevoir et je m'enfuyais, sans regarder en arrière.

 Je ne l'ai jamais revue.

22 août 2010

Motel Deblois, 2$

1966

Le Mont Ste Anne  vient d'ouvrir dans la région de Québec. Nous pratiquons le skin alpin dans les Laurentides mais la seule vraie montagne est le Mont-Tremblant et ce centre de ski est presqu'à l'abandon.

Ceux qui se rendent à Québec nous disent que ce nouveau centre est époustouflant et que les vues sont splendides.

On s'y rend donc quelques fois durant la saison. À cette époque, l'essence n'était pas très cher et le reste est à l'avenant: le prix des remontées, les restos et le motel. 

Au pied du Mont Ste-Anne, il y a le village de Ste-Anne-de-Beaupré, très animé l'été, mais mort en hiver. La plupart des motels ne sont pas hivérisés et ne sont pas ouverts.

Sauf le motel Deblois. Il est situé à coté du bureau de la Sureté du Québec et il héberge des policiers ainsi que des voyageurs arrivés par autobus, car c'est là que se trouve l'arrêt du bus. ( Il y est encore en 2010 , pas au même prix !! )

Une amie de Denise s'y était rendue en autobus et elle avait trouvé cet endroit. Je crois même qu'ils avaient l'amabilité de la reconduire et de la chercher au centre de ski. Et le prix était imbattable: 2$ par personne par nuit.

Les personnes seules étaient hébergées dans la maison, moins cher que de chauffer une unité.

Et en plus, certaines unités avaient une cuisinette. On s'y retrouvait en groupe pour les petits déjeuners et certains soupers.

Pendant plusieurs années, nous ne sommes plus retournés à Tremblant. Le vendredi après-midi, on partait sur la 20 et on se rendait à Ste-Anne pour deux jours.

Hélas, quelques fois notre fin de semaine était écourtée.  Les nouvelles gondoles n'étaient pas bien ajustées et quelques fois, le câble décrochait des poulies. Un bon "swing" de la cabine et tout s'arrête.

On doit attendre que les secours viennent avec des échelles nous faire sortir de la cabine. À moins que... J'ai toujours un canif suisse sur moi. Avec la bonne lame, on pouvait ouvrir la porte. Alors, on ouvre, on prend nos skis du porte ski et on les lance dans la neige en bas et on se jette en bas de la cabine, si elle n'est pas au sommet d'une tour.

Et on descend sous la ligne de cabine. C'est ainsi que "La Gondoleuse" est née. Ce qui n'était qu'un espace sous les cabines est devenu une piste car on leur a prouvé qu'on pouvait y skier.

Que de beaux souvenirs!

16 août 2010

Mercredi, 17 septembre 1952, ma vie a changé

J'aurai 8 ans en décembre et je me souviens de cette journée. Pourquoi ? La télé est arrivée dans ma vie.

En fait, la télé est arrivée dans ma vie en 1949. Nous allions à Hampton Beach, New Hampshire pour les vacances. Quelques semaines dans cette station du bord de la mer. L'eau est froide, mais on est jeune et on ne le sait pas.

Nos voisins ont une télé, noir et blanc, un tube rond de 15 ou 16 pouces de diamètre. Le dimanche soir, on regarde une émission, Toast of the Town, animée par Ed Sullivan. Quelques années plus tard, son émission fut renommée The Ed Sullivan Show.

Chaque été, on retournait à Hampton Beach et on pouvait regarder la télé, ce qui était inconnu chez nous à Sorel.

Et le 6 septembre 1952, Radio-Canada a commencé à diffuser, des émissions bilingues, de quatre à cinq heures chaque soir.  Notre voisin vend des télés et il y en a une dans sa vitrine. Tout le monde se rassemble tous les soirs pour regarder ce nouveau médium.



Et le mercredi, 17 septembre, l'appareil Marconi, 21 pouces est entré dans la maison chez nous. Je me souviens que c'était un mercredi car, à Sorel, pour capter le signal, il fallait une antenne sur le toit. Et l'équipe qui installait l'antenne exigeait de regarder une émission après l'installation.

Le mercredi, à 20:00, l'émission qui attirait tout le monde, même ma grand-mère, c'était "La Lutte", avec Michel Normandin comme commentateur.

C'est la première révolution culturelle au Québec. On regardait tout, La lutte, le hockey, Les Plouffe, Point de Mire, 14 rue de Galais, les télé-théatres en direct, Bobino et Pépinot et Capucine.

L'appareil Marconi fabriqué à Ville Mont-Royal était d'excellente qualité. Lorsque je me suis marié, je l'ai eu quelques années comme seul appareil. En fait, je m'en suis défait lors d'un déménagement en 1974. 22 ans pour un appareil. Essayez ça avec vos écrans Plasma!

13 août 2010

Chez Maxim's, à Pékin.

Février 2007.

Nous sommes à Pékin ( Beijing ) pour l'adoption de ma deuxième petite-fille. Nous sommes avec d'autres familles. Une des familles était avec nous lors de la première adoption et nos deux familles sont très proches.

C'est l'anniversaire de Papa2. Et son rêve est d'aller chez Maxim's, grand restaurant parisien qui a une succursale à Pékin. Comme nous sommes 12 avec les enfants, on réserve et on s'y rend en taxis ( 3 voitures, elles sont petites ).



On nous a donné un superbe salon, décoré comme les vieux salons de Paris, avec tentures de velours et meubles d'une autre époque. Le look est intéressant.


On nous a aussi assigné un serveur chinois qui devrait parler anglais. On regarde le menu. Il est en anglais. Même si c'est un resto français, il n'y a que des menus en chinois ou en anglais. Ce sont des prix européens, pas chinois, mais c'est une occasion exceptionnelle et on fait avec.

On commande. Cela semble ardu pour le serveur mais il semble tout noter et il part lancer la commande.

Première déception, on apporte du pain, emballé dans du cello, en portion individuelle. On est loin de la baguette. Le vin français hors de prix est apporté et il est correct.

Les entrées sont apportées et il y a quelques erreurs, rien de tragique. Puis c'est le plat principal. Presque tout le monde ne reçoit pas l'accompagnement commandé. On vient pour attaquer et je me rends compte que Denise n'est pas servie.

Le serveur est introuvable. Après 20 minutes d'attente, mon plat est froid et Denise n'a encore rien. Je me lève et je vais chercher le serveur dans l'autre partie du resto. Il ne comprend rien, son patron s'approche, et il ne comprend pas plus. Je les amène dans la salle, leur montre les plats devant chacun, et indique ce qui manque dans le menu.

Ils semblent comprendre et le poisson de Denise sera servi 15 minutes plus tard. Nous avions déjà  tous terminé quand elle fut enfin servie.

On décide de laisser tomber les desserts et le café  et on demande l'addition. Près de 500 $, et on montre une réduction de 10 %. Je me fâche et demande à voir le gérant. Mais le serveur ne comprend rien.

On voulait tous payer avec des cartes de crédit mais ça serait difficile de négocier un autre rabais.  On vide nos poches de tout l'argent chinois que nous avons. Le total est d'environ 250 $.

Je mets l'argent, toute en petites coupures avec l'addition.  Et j'invite le groupe à quitter et à commander trois taxis. Le dernier m'attendra, à moins que la police ne m'amène au poste.

Alors que tous sortent, je me rends dans le resto et je trouve le gérant. En anglais et en français, je lui donne ma façon de penser et je lui dis que le montant donné avec la facture est tout ce qu'il aurait. Il ne comprend probablement rien.

Je laisse la facture et la pile d'argent sur le comptoir et tout en maugréant, je quitte le resto, dans regarder en arrière. Je monte dans le taxi et on quitte la place. La police n'a pas été appelée et on s'en est bien sorti.

Le lendemain on a fait des recherches sur internet et on a su que le restaurant avait été vendu deux ans auparavant à des intérêts chinois. Ils ont gardé le menu, "amélioré" à la sauce chinoise. Ça n'a rien à voir avec le Maxim's de Paris, sauf les prix.

9 août 2010

Elle a 5 ans

Encore beaucoup d'émotions. Ma petite fille a eu 5 ans dimanche. Ce fut une journée très spéciale, sans mamie.

La petite est enjouée et allumée. Elle a choisi le menu de son souper d'anniversaire. Elle a reçu ses cadeaux avec enthousiasme.

Puis, ce fut le moment d'émotions: ma fille a sorti la lettre écrite par Denise pour cette occasion.  Denise a préparé une lettre pour chacun des anniversaires à venir pour les deux petites. Il y a même des lettres pour leur mariage. Je l'avais vu les préparer, mais la lecture a été assez spéciale et pleine d'émotion.

Et la plus grande (7 ans) demande pourquoi maman, papi, oncle T. et C. ont les larmes aux yeux.

Espérons que ce sera plus facile en mars lors du prochain anniversaire ( 21 mars ).  Mais ce sera aussi tout près de l'anniversaIre de son départ (30 mars).

Encore des émotions en perspective.

6 août 2010

F35 après le F18

Notre gouvernement vient d'acheter de nouveaux avions, des F35, pour remplacer les vieux CF18 ( F18 à la sauce canadienne nommés CF18 ). Je viens de prendre un coup de vieux car j'ai été impliqué lors de l'achat de ces CF18. Ils sont déjà désuets et doivent être remplacés.


En 1980, je suis consultant en informatique et j'ai un contrat d'Approvisionnement Canada pour évaluer les besoins pour un système de gestion des pièces de rechange pour ce nouvel avion qui commencera à être livré dans deux ans ( 1982 ). Les pièces sont importantes car ces avions n'ont pas le droit de voler si les pièces de rechange ne sont pas disponibles. Et certaines pièces, demandent un délai de deux ans après la commande.


Pendant quelques mois, je me rends deux à trois jours par semaine à Ottawa. Le contrat me vient d'Approvisionnement Canada, mais comme le client final est le ministère de la Défense, je me rends dans leurs bureaux pour y travailler. Atmosphère assez étrange: moi, un informaticien barbu parmi des militaires "clean cuts". Quand je veux un document, un militaire ouvre un classeur fermé à clé, sort un document, l'ouvre à la bonne page et me permet d'en prendre connaissance. Pas  de copie. C'est  "on the need to know basis".


Finalement, je recommande d'utiliser un système existant qui doit être légèrement ajusté. Tout le monde est content. Pas de perte de temps et pas de gros budget.


Quelques semaines plus tard, on me donne le mandat pour implanter le système. Il y a un os. Le fournisseur principal est Mc Donald Douglas, le plus gros fabricant d'avions militaires. C'est aussi le plus grand centre de traitement informatique aux USA, sinon dans le monde.


Le système va être supporté sur un ordinateur à Ottawa. Il n'est pas question qu'il le soit chez McAuto ( le centre informatique de Mc Donald Douglas ) McAuto doit être interrogé régulièrement parle centre d'Ottawa mais ça se complique. McAuto n'est jamais un "esclave", ils agissent toujours comme hôte.


Je dois donc aller les rencontrer à St-Louis, Missouri et leur montrer comment faire.  Je m'y rends donc et j'en profite pour visiter l'usine où on fabrique les F18 et les F14. Impressionnant.


Et je visite le centre de traitement McAuto. Très très très impressionnant. Des ordinateurs de plusieurs marques, répartis sur plusieurs étages, dans des bâtiments réunis par des tunnels, à l'épreuve de l'eau, des bombes, des pannes électriques. Impressionnant!!


Comme je suis le client et ils doivent faire ce que je leur demande. Après quelques jours, McAuto a appris comment être esclave d'un centre canadien. Petite victoire sur les USA. Je suis heureux.


Lors de mon séjour avec ceux qui fabriquent l'avion, j'ai appris des anecdotes sur cet avion. C'est le premier avion qui se contrôle totalement par impulsions électriques. Il n'y a rien de mécanique et tout passe par un ou des ordinateurs. D'ailleurs, un des premiers appareils qui s'est abimé l'a été à cause d'un problème de software. Celui-ci a déterminé que le pilote avait perdu le contrôle et il a éjecté le pilote. L'avion a "crashé", mais il n'aurait pas du. Bug dans le soft.


Le Canada a choisi cet appareil car il a deux moteurs et on se disait que c'est important pour les patrouilles dans le Grand Nord. Il y a deux moteurs, mais une seule boite de contrôle pour les deux moteurs.  Lors des essais, un des moteurs a explosé et il a endommagé la boite de contrôle. L'avion s'est enfoncé dans le sol, propulsé par le second moteur, fonctionnant très bien, mais sans contrôle.


Pour le F35, il n'y a qu'un seul moteur. Le Grand Nord est moins loin et moins froid. Ils ont sans doute raison d’avoir fait ce choix. Ce ne sont que des milliards de dollars après tout.

2 août 2010

J'ai joué de la contrebasse

Alors que j'ai     8 ou 9 ans, j'habite à Sorel et nous avons un piano à la maison. Je demande à apprendre à jouer et un de nos voisins, M. Codling, est un pianiste, arrangeur, chef d'orchestre et professeur de piano. Il me prend pour des leçons.

Quand je me rendais chez lui, il travaillait souvent avec de jeunes artistes en devenir, un groupe qui devait devenir connu, "Les Jérolas" !!!

Il m'a appris à lire la musique, comment placer les mains sur les touches. Mais je voulais jouer de la musique, pas faire des exercices.  Après un ou deux mois, j'.ai abandonné et j'ai commencé à m'acheter de la musique en feuilles chez Archambault, à Montréal. Je me souviens du premier achat, "Que Sera Sera" que Doris Day chantait continuellement à la radio.

Plus tard, je me retrouve à Montréal, au Collège Notre Dame. Il y a une fanfare et je m'inscris pour y participer. Il y avait des places libres à la clarinette. On me fait passer des tests et on en prend un meilleur, mon oreille étant moins bonne que celle du candidat retenu.

Deux ou trois ans plus tard, alors qu'on est un groupe en train de perdre du temps à la récré, un prof de musique s'amène et demande un candidat pour apprendre la contrebasse. Il fait le tour et personne ne s'avance. Je ne parle pas de mon rejet précédent et je m'offre. Comme je sais lire la musique, on me prend.

Je reçois une contrebasse et pour 3 semaines, j'ai un cours à chaque jour et je peux changer mon temps d'étude pour du temps de musique. Parfait, je m'ennuie à l'étude.

Au bout de 3 semaines, on me place dans l'Harmonie. La fanfare est devenue une Harmonie car il y a maintenant des cordes, une contrebasse. Lors de la première pratique, je n'ai pu émettre que quelques notes, quand même bien placées dans le temps et a peu près dans le bon ton. C'est tout à fait différent de jouer en groupe avec un chef d'orchestre plutôt que seul, dans un petit cagibi de pratique.

Après deux semaines, je suis assez capable de suivre les principaux morceaux. Alors on me présente un nouvel élève et je dois lui enseigner ce que je sais déjà. En quelques semaines, on fait une belle paire.

En plus de l'Harmonie qui répétait durant les périodes d'études ou d'activités, le Collège avait aussi une formation d'orchestre symphonique. Les rencontres hebdomadaires avaient lieu en soirée et il ya avait des gens de l'extérieur, quelques adultes, mais surtout des filles provenant d'autres collèges. Ces filles jouaient du violon, du violoncelle, de la flûte traversière, du piano, etc.

Après avoir pratiqué quelques semaines, on partait en tournée.  On se rendait faire des concerts dans les écoles d'infirmières, les instituts familiaux, d'autres collèges classiques. En fait, partout où on voulait bien nous recevoir. Après le concert, on avait un lunch de petits gâteaux et de jus. Mais on rencontrait des filles !!!

Un jour, on me rejoint et on m'offre un travail d'été: jouer de la contrebasse dans un quatuor, dans un hôtel de St-Donat. Le contrebassiste de la formation est retenu par un travail à Radio-Canada et il ne pourra y être avant la mi-août. Alors, j'ai eu le poste de la mi-juin à la mi-août. Je n'ai jamais rencontré celui que je remplaçais, mais je crois savoir qu'il s'agit de Michel Donato qui n'était pas encore connu dans le milieu de la musique.

Je n'avais pas ma propre contrebasse et j'ai emprunté celle du collège. Et je l'ai transporté à St-Donat, sur mon scooter. Je n'ai pas de photo, mais vous pouvez vous imaginer la contrebasse sur le support arrière du scooter.

Après ces deux mois de "club", j'ai repris mes études, dans un autre collège, le Collège Sainte-Marie.  On a été heureux d'accueillir un vrai contrebassiste et de me faire participer à toutes les "Parascos" qui se déroulaient au théâtre Gésu. On nous a même demandé pour jouer tous les après-midi au Patriote qui venait d'ouvrir sur la rue Ste-Catherine. Mais, à ce moment, j'étais sérieux et je ne voulais pas manquer mes études pour devenir musicien. Alors, on ne l'a pas fait.

À l'occasion, je participais à des soirées de musique à différents endroits à Montréal.  Puis, je suis entré à Polytechnique et le temps a commencé à manquer et j'ai arrêté de jouer de la contrebasse.

Un jour mes enfants ont eu des cours de flute à bec et je me suis inscrit avec eux. J'ai appris à jouer de la flute Ténor, plus appropriée à mon gabarit. C'est aussi plus facile à transporter.