25 sept. 2012

Il fallait être fous ou inconscients!!


En 1997, on a élaboré un projet pour fêter le nouveau millénaire. En 2000, on
ferait Vancouver - Montréal à vélo. On en a parlé et 12 autres cyclistes se sont
joints à nous pour ce périple.

Nous avons faits des recherches pour trouver le meilleur itinéraire, les
possibilités de motels, campings, villages pour les arrêts, meilleurs prix pour
les avions, etc.

Finalement, le lundi 3 juillet 2000, notre groupe partait de Port Coquitlam, en
banlieue de Vancouver pour parcourir les 5 235 km vers notre destination.
Quelques amis se sont joints à nous pour 2 ou 3 semaines, ne pouvant se
permettre les 7 semaines nécessaires à la randonnée.

Ce fut une belle expérience, difficile par moment, exaltante à d'autres. Des
paysages à couper le souffle, des montées à manquer de souffle, Du vent, parfois
dans le dos, souvent dans le nez. Des motels miteux, des hôtels de luxe ( enfin,
pas vraiment, mais ils nous semblaient luxueux à ce moment ).

Cette année, en 2012, je me suis rendu à Vancouver en motorisé. Je suis passé
par une bonne portion du trajet que nous avions emprunté en 2000. En Ontario,
j'ai un peu paniqué. Nous étions fous de prendre ces routes à vélo.

Les routes sont achalandées. Il y a des voitures, mais aussi beaucoup de
camions. Et il n'y a pas d'accotements. Il y a des côtes, des courbes, des
travaux. Enfin, tout ce qui rend la pratique du vélo périlleuse.

Et, tout le long de la route vers Vancouver, je me disais que lors de notre
randonnée de Vancouver, nous étions tout à fait inconscients des dangers qui
nous attendaient. Je me disais que si j'avais su, j'aurais sûrement reconsidéré
ce voyage.

Puis, la peur s'estompe. Oui nous avons été fous et inconscients. Mais nous
avons vécu une superbe expérience individuelle et de groupe. Nous avons fait le
plein de souvenirs. Il est vrai qu'il y avait des risques et des dangers. Mais
la vie est une suite de risques et de dangers.

Alors, si l'expérience vous tente, allez-y. Ne vous laisser pas arrêter pas les risques ou dangers potentiels. Vivez vos expériences, surtout à vélo.

27 juil. 2012

Les Anglais de Montréal ( on est trop bons )

(texte écrit il y a quelques semaines. Je l'ai laissé mûrir un peu avant de le publier)

Selon la loi, le Québec est une province francophone, pas bilingue comme le
Nouveau-Brunswick. Mais, avec la loi 101, René Lévesque a voulu montrer son
ouverture et a permis que les administrations puissent s'adresser en anglais,
sur demande de l'individu.

Certaines villes dont la majorité de la population est anglophone ont la
permission de produire des documents bilingues. ( En passant, j'aimerais que le
mot anglophone ne touche que les personnes d'origines anglophones et non pas les
allophones ayant choisi l'anglais. Comme un Chilien ou un Chinois... )

On apprend que de plus en plus de municipalités publient des bulletins
systématiquement bilingues. Et tous les services gouvernementaux sont offerts
aussi bien en anglais qu'en français. Et comme le nombre est plus faible du coté
anglophone, le service est souvent plus rapide.

Malgré la loi 101, pus de 25 % des commerces de la rue Ste-Catherine de Montréal
ont une raison sociale anglaise. Et quand on entre dans ces magasins, on nous
accueuille en anglais. Si on leur parle en français, on pourra vous répondre,
avec un certain dédain. Pourquoi ne reçoit-on pas les gens en français, quitte à
passer à l'anglais pour ceux qui ne comprennent pas?

Je me considère comme une personne bilingue. J'ai un accent en parlant anglais,
mais ce N,est aps un problème pour moi. Quand je voyage, l'anglais est plus
souvent qu'autrement la langue que j'utilise car je n'en maîtrise pas d'autres.
J'essaie toujours d'apprnedre quelques mots de la langue locale pour les choses
importantes. Ainsi, je me débrouille avec les menus de restaurants en Espagnol,
Italien, Allemand. Le chinois écrit est cependant plus difficile.

Alors, je me pose la questions: Est-ce que les anglais sont des morons? Ils ne
peuvent être confrontés à une autre langue? Ou est-ce un manque de confiance que
nous avons et nous avons peur de nous "imposer"? Nous sommes trop bons avec les
autres. On ne veut pas les "choquer". On a peur de quoi?

Près du bureau ou je travaillais, il y a un dépanneur tenu par un Coréen et son
épouse. Presque tous les francophones s'adressent à eux en anglais. Normal, ils
ne sont pas "de souche". Pourtant, ce monsieur parle très bien français, avec un
accent. Mais pour moi son accent est plus facile à comprendre en français qu'en
anglais, Parce qu'il a aussi un fort accent en anglais. Non seulement cet homme
parle bien français, il écoute de la musique classique. C'est un dépanneur
différent.

Il semble que NOUS soyons une grosse partie du problème. Pourquoi toujours
succomber à l'anglais. On prend notre place en français et si on ne nous répond
pas adéquatement, on sort. Si on est une majorité à le faire, ça va marcher. On
a déjà une loi 101 qui n'est pas appliquée par le gouvernement. Les libéraux
n'aiment pas le faire et les péquistes ne voulaient pas heurter personne. Alors
on a des "Second Cup", des "Future Shop" et "Best Buy". On se fout de la langue
française et surtout de nous, les québecois.

C'est un peu normal car les "anglos" ( tout ce qui n'est pas francophone ou
francophile ) ne connaissent pas la culture québecoise. Je ne crois pas qu'on
doive limiter notre ouverture aux autres cultures, mais j'aimerais sentir une
ouverture de la part des anglos.

Beaucoup de francos connaissent la musique, les films et les séries télé des
anglos. La plupart du temps c'est américain, quelques fois British, mais on
connait. Je cherche encore des anglos qui connaissent nos artistes québecois
francophones, (autres que Céline Dion ) nos films ( ils ont été surpris de voir
tant de films québecois gagnants aux Génies ) et nos séries de télé. Dans le cas
de la télé, il n'y a presque rien de fabriqué au Canada, c'est presque tout
américain. C'est vrai que les moyens sont là et qu'il y a de bonnes séries, mais
j'aimerais savoir combien d'anglos ont apprécié "Apparences".

À la radio, je n'écoute pratiquement que les deux chaines francos de Radio-
Canada, première Chaine et Espace Musique. J'ai dit franco, mais ces deux
chaines diffusent souvent ( trop? ) de la musique anglo canadienne mais surtout
américaine. Quand entend-on de la musique franco sur les chaines anglos de
Montréal ?

Deux solitudes! Mais étranges. Les francos sont ouverts ( ou aplaventris devant
) les anglos. Mais les anglos ignorent les francos. La langue d'usage, c'est
l'anglais. Le français, c'est la langue du local, phénomène intéressant mais
marginal. On peut venir s'établir à Montréal en ne connaissant que l'anglais, de
façon superficielle, et se tailler une place sans avoir à apprendre le français.
On pourra parfaire son anglais. et éventuellement aller ailleurs.


 


( À la fin août, je pars vers Vancouver. Je vais essayer de voir la réalité des Anglais et voir comment je serai reçu dans un monde anglophone. Retour via les USA, pour connaître une autre réalité. Perspective intéressante !! )

11 avr. 2012

Grands ou Petits ? Où sommes-nous ?

Deux ans qu'elle est partie. Partie où ?  Quand la vie quitte le corps, elle va
où ?

On nait, on grandit, on apprend. On crée. on établit des relations avec les
autres, des amitiés, de l'amour. Puis la vie nous quitte. Paf!. Plus rien. On a
fait tout ça pour rien. On vit pour rien. S'il n'y a rien d'autre, c'est assez
poche. S'il y a quelque chose d'autre, c'est quoi? C'est où ?

Avec toutes les connaissances accumulées depuis que l'homme existe, on ne trouve
rien qui nous confirme qu'il y a un ailleurs. J'ai le sentiment qu'on vit pour
rien. Que notre vie n'est pas une étape vers autre chose mais simplement un
moment dans le temps. Et dans l'espace. Dans l'immensité de l'espace. Où nous ne
sommes rien, à la fois si grands et si petits.

Par rapport à l'atome et à son noyau, on est très très grands. Autrefois, on
disait que l'atome était la plus petite particule possible. Maintenant on a
trouvé de quoi se compose le proton, l'électron, le noyau. Et dans quelques
années, on trouvera sans doute ce qui compose ces nouvelles "particules".

Inversement, l'homme est très petit sur la terre, qui est elle-même très petite
dans le système solaire, petite partie de la galaxie et du monde infiniment
grand qui contient de nombreuses galaxies.

Pour vous en rendre compte allez voir ces documents qui montrent les proportions
entre l'infiniment petit et l'infiniment grand
(http://micro.magnet.fsu.edu/primer/java/scienceopticsu/powersof10/ ( de 10 -16 à 10 +23 )) ou (http://www.onemorelevel.com/game/scale_of_the_universe_2012 --> n'oubliez pas
de passer la pub du début en cliquant en bas à droite )

D'un coté, on est immense, d'un autre, on est infiniment petit. C'est
hallucinant.

Et, malgré tout, on vit, on pense, on réfléchit. Puis, tout à coup, plus
rien....

Sommes nous en train de nous faire observer par "quelqu'un" qui à l'aide d'un
microscope examine notre galaxie comme nous regardons une poussière. Ou à
l'inverse, est ce que le noyau d'un atome que nous commençons à observer est
lui-même aune nouvelle forme de galaxie ? (Raoul Duguay a sans doute raison:
"Toute est dans toute" )

Nous n'avons pas encore observé d'autre formes de vie animale ou végétale dans
ce que nous connaissons de notre monde. Qu'est-ce donc que la vie ? ou du moins
ce que nous appelons la vie.

La vie est ce qui nous définit. Plus de vie, on n'existe pas. La Palisse
n'aurait pas dit mieux. Quand la vie part, qu'arrive-t-il des connaissances
acquises? Où va-t-elle. Dans un monde parallèle ? Qui nous observe ou pas ? Se
rend-elle dans le plus grand, ou dans le plus petit?


 Si on se met à y penser, c'est assez "freakant". Le plus simple est de prendre
 une bière ou un verre de vin ( l'homme est capable de choix ) et de laisser
 couler la vie. Sans se poser de questions. S'il y a un ailleurs, il a une forme
 qui nous est inconnue, et probablement assez loin d'ici. En attendant,
 profitons du temps présent car un jour, ...  plus rien.

25 janv. 2012

La signalisation sur les routes

Depuis que j'habite en banlieue de la banlieue, je prends plus souvent les
routes et je remarque que depuis des années, la signalisation est plus que
déficiente sur les routes.

Je crois que les responsables ( est-ce qu'il peut y avoir des responsables au
gouvernement ? ) pensent que tous les automobilistes ont un GPS dans la tête ou
qu'ils ont la carte des routes en mémoire.

On indique les sorties sur les autoroutes. À l'occasion, on indqiue que la
prochaine ville a 3 ou 4 sorties. Point. Il serait simple de faire comme en
Californie et d'indiquer le nom et la distance des deux ou trois prochaines
sorties. Pour toutes les sorties. Quand on a une idée où on va, sans en être
parfaitement certain, l'indication des deux ou trois prochaines sorties
améliorerait notre compréhension.

Aussi, il y a souvent des routes qui croisent les voies rapides.
Habituellement, on entre sur la voir rapide par la voie de droite. Souvent, de
l'autre coté de la voir rapide, il faut prendre à gauche. Si on est à droite, il
faut couper 3 voies ou manquer l'entrée et aller plus loin pour revenir. N'y
aurait-il pas possibilité d'indiquer les deux entrées à partir d'un même
panneau, plusieurs mètres avant la première entrée. D'ailleurs, ne devrait-il
pas y avaoir une norme. Souvent, la sortie dune autoroute est indiquée dans la
sortie, pas avant ( ex: la sortie Bonaventure, sur le Pont Champlain ).

Par exemple, à Montréal, sur la rue Viau vers le Nord, l'entrée de l'autoroute 40
est est indiquée par un immense panneau, à quelques mètre de l'entrée, sur la
droite, en bas du viaduc. Pour l'entrée de la 40 ouest, l'immense pancarte est
situé de l'autre coté du viaduc, toujours à droite. Mais pour entrer sur
l'autoroute, il faut être dans la voie de gauche !!!

Évidemment, quand on est habitué, ce n'est pas nécessaire. Mais il y a de plus
en plus d'automobilistes perdus. On ferme des routes et des autoroutes et les
gens sont perdus. Au moins, qu'on les aide avec une signalisation adéquate.

Depuis quelques années, on a ajouté des panneaux à message variable. Illisibles
lorsque trop ensoleillé. Et il faudrait que les messages soient appropriés. Je
ne sais pas quel est le délai entre une information valable et son affichage.
Quand c'est affiché, le trafic est habituellement arrêté au niveau du panneau.

L'autre soir, je reviens des Laurentides par l'autoroute 15. Je prends la 40 est,
vers Anjou et éventuellement le tunnel Lafontaine. Un panneau à message variable
m'annonce, après la sortie Pie-IX que le tunnel a deux voies de fermées ( sur 3
) et qu'il y a congestion. Si le message avait été donné sur la 15, j'aurais pu
prendre un autre chemin. Mais le responsable des panneaux ne doit pas connaitre
les routes de Montréal. Il doit être avec le service à la clientèle de Bell,
quelque part en Inde.

Autre sujet d'irritation: les pancartes de noms de rues. Ça doit coûter pas mal
cher car on les fait très petites. Et on les place d'un seul coté de la rue,
toujours du mauvais coté. Parfait quand on ne connait pas la région. N'y a t-il
pas une norme pour placer les pancartes de noms de rues. Et d'en placer des deux
cotés quand c'est un boulevard.

Et que dire du choix de couleur mal contrasté
pour la nuit. Noir sur fond blanc n'est pas assez moderne. On prend beige sur
vert pâle. Beau mais pas pratique.

Félicitations quand même à Brossard qui, sur Taschereau, a placé des pancartes
de noms de rues de bonnes dimensions, accrochées près du milieu de la travée.
Super.