12 mai 2011

Feu rouge en Italie.

Je suis allé en Italie quelques fois. Une fois, pour un voyae en Toscane à vélo. Deux fois auparavant, en voiture.

Les italiens conduisent tous comme Fangio. Ils ont de petites voitures avec de petits moteurs et ils les poussent au max. Pour un nord-américain, on en vient à croire que tous les panneaux de signalisation que l'on voit ne sont que des suggestions. De même, les lignes sur la chaussée. S'il y a des ligne pour deux voies, mais que les voitures sont petites, pourquoi ne pas en former trois, ou quatre!!!
Au début, c'est difficile à comprendre, mais on s'y fait.

Un soir, je ramène mon fils à son logement et je m'arrête au feu rouge. Mon fils me dit que c'est dangereux.  En effet, durant le jour, les automobilistes vont observer le feu rouge, surtout s'il y a du trafic.
Mais en soirée, sans trafic, ce n'est qu'une suggestion. En m'arrêtant, je risque de me faire entrer dedans par quelqu'un qui me suivrait. Je n'y crois pas mais je passe le feu.

Au retour, il y a un feu rouge. Je m'arrête, par réflexe. Et je me fais interpeller par la police. Mon italien n'est pas très bon, disons inexistant. Mais je comprends que je suis suspect, m'ayant arrêté là où normalement on aurait passé sur le feu rouge.

Il regarde mon permis du Québec, et il trouve que ce sera beaucoup de travail que de m'amener au poste et trouver un interprète. Il me fait comprendre d'y aller et de faire attention. Pas au trafic, mais aux policiers.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire