26 mai 2010

La retraite à 45 ans

À partir de soixante ans, Denise trouvait qu’il y avait encore tant de choses à faire. Mais les petits soucis de santé nous empêchaient de tout réaliser ce que nous avions au programme.

Aussi, elle se disait qu’on aurait du prendre notre retraite à quarante-cinq ans, pour une période de quinze ans. On ferait un retour au travail à soixante ans, en pleine possession de nos moyens, physiques et mentaux, avec une expérience de vie améliorée.

Pendant ces années, on en aurait profité pour faire des voyages d’aventure, faire plus de sport sur semaine et plus à fond ( ski, raquette, patin, vélo, voile, kayak ).

L’employeur gagne des employés qui n’ont plus à se préoccuper des maladies des enfants, des problèmes d’école, du SPM, de la compétition hierarchique. Du personnel à son affaire, pas stressé. Le bonheur

L’employé a moins de stress, peut commander un salaire moindre, ses objectifs de retraite étant diminués. Son expérience, sa « zénitude » face à la vie le rend plus productif et aussi moins prompt à prendre de mauvaises décisions. Il a vu pleuvoir et il a une expérience de vie enrichie.

Comme la retraite « active » est déjà accomplie, il n’y a plus de date précise pour l’arrêt de travail. L’employé reste au travail tant que sa santé et sa volonté le lui permettent.

Tous ces "retraités en forme" qui consomment font tourner l'économie locale et internationale. Avec un tel système, les hôpitaux pourraient se vider. Il y aurait sans doute plus de bras et de jambes cassées, mais moins de maladies de coeur, d'Alzeihmer( Ils vont aller se perdre dans la nature ). Je ne sais pas pour le cancer, mais il vaut mieux en profiter avant qu'il nous attrape.

La façon de financer un tel projet est laissée à l’imagination du lecteur.

1 commentaire:

  1. Très bien dit! Je crois moi aussi qu'il faut vivre tant qu'on est encore jeune!

    RépondreSupprimer