13 août 2010

Chez Maxim's, à Pékin.

Février 2007.

Nous sommes à Pékin ( Beijing ) pour l'adoption de ma deuxième petite-fille. Nous sommes avec d'autres familles. Une des familles était avec nous lors de la première adoption et nos deux familles sont très proches.

C'est l'anniversaire de Papa2. Et son rêve est d'aller chez Maxim's, grand restaurant parisien qui a une succursale à Pékin. Comme nous sommes 12 avec les enfants, on réserve et on s'y rend en taxis ( 3 voitures, elles sont petites ).



On nous a donné un superbe salon, décoré comme les vieux salons de Paris, avec tentures de velours et meubles d'une autre époque. Le look est intéressant.


On nous a aussi assigné un serveur chinois qui devrait parler anglais. On regarde le menu. Il est en anglais. Même si c'est un resto français, il n'y a que des menus en chinois ou en anglais. Ce sont des prix européens, pas chinois, mais c'est une occasion exceptionnelle et on fait avec.

On commande. Cela semble ardu pour le serveur mais il semble tout noter et il part lancer la commande.

Première déception, on apporte du pain, emballé dans du cello, en portion individuelle. On est loin de la baguette. Le vin français hors de prix est apporté et il est correct.

Les entrées sont apportées et il y a quelques erreurs, rien de tragique. Puis c'est le plat principal. Presque tout le monde ne reçoit pas l'accompagnement commandé. On vient pour attaquer et je me rends compte que Denise n'est pas servie.

Le serveur est introuvable. Après 20 minutes d'attente, mon plat est froid et Denise n'a encore rien. Je me lève et je vais chercher le serveur dans l'autre partie du resto. Il ne comprend rien, son patron s'approche, et il ne comprend pas plus. Je les amène dans la salle, leur montre les plats devant chacun, et indique ce qui manque dans le menu.

Ils semblent comprendre et le poisson de Denise sera servi 15 minutes plus tard. Nous avions déjà  tous terminé quand elle fut enfin servie.

On décide de laisser tomber les desserts et le café  et on demande l'addition. Près de 500 $, et on montre une réduction de 10 %. Je me fâche et demande à voir le gérant. Mais le serveur ne comprend rien.

On voulait tous payer avec des cartes de crédit mais ça serait difficile de négocier un autre rabais.  On vide nos poches de tout l'argent chinois que nous avons. Le total est d'environ 250 $.

Je mets l'argent, toute en petites coupures avec l'addition.  Et j'invite le groupe à quitter et à commander trois taxis. Le dernier m'attendra, à moins que la police ne m'amène au poste.

Alors que tous sortent, je me rends dans le resto et je trouve le gérant. En anglais et en français, je lui donne ma façon de penser et je lui dis que le montant donné avec la facture est tout ce qu'il aurait. Il ne comprend probablement rien.

Je laisse la facture et la pile d'argent sur le comptoir et tout en maugréant, je quitte le resto, dans regarder en arrière. Je monte dans le taxi et on quitte la place. La police n'a pas été appelée et on s'en est bien sorti.

Le lendemain on a fait des recherches sur internet et on a su que le restaurant avait été vendu deux ans auparavant à des intérêts chinois. Ils ont gardé le menu, "amélioré" à la sauce chinoise. Ça n'a rien à voir avec le Maxim's de Paris, sauf les prix.

1 commentaire:

  1. La prochaine fois essaie donc, chez Maxime à St-Césaire, bonne table vraiment pas chère...:)

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