14 juin 2010

J’ai pété une coche à Hanoï

Octobre 2005. On arrive à Hanoï au Vietnam pour un voyage de 3 semaines qui va nous mener du Nord au Sud en visitant les plus belles régions de ce pays.

Hanoï est une ville grouillante, toujours en mouvement. Il semble que tout ce qui bouge est motorisé. Un piéton, sauf pour les touristes que nous sommes, semble être quelqu'un qui se rend chercher sa mobylette ou moto.


Le trafic est constant et déroutant pour un nord-américain. les codes sont différents. Pour traverser à pied une rue, il faut viser notre point d'arrivée et se lancer d'un pas ferme, à vitesse constante. Tout le trafic va comprendre et va exécuter un ballet autour de vous et vous éviter. Si vous modifiez votre trajectoire ou votre vitesse, c'est l'accident assuré.


Disons qu'il faut quelques essais avant de se sentir en confiance. La première fois, on a suivi des ados qui avaient à traverser la rue. Ils ont bien ri.

Après deux jours à Hanoî, on a pris le train de nuit pour Sapa, une région au Nord, très près de la Chine. Dans cette région, il y a de nombreuses ethnies qui ont conservé leur coutumes, surtout pour les touristes, mais c'est quand même une belle région et les gens sont très acceuillants.

À Sapa, ce sont les montagnes, les villages peu électrifiés, sauf pour la télé satellite. Chaque hutte, aussi simple soit-elle, possède sa coupole et son écran LCD. Sur un sol en terre battue. Le progrès !!!

Tout est calme, sauf le bruit des nombreux enfants. Il y a encore peu de motos, une par çi par là.

On a repris le train pour Hanoï et avant de prendre le bus pour aller à la Baie de Halong, on nous fais visiter la ville en pousse-pousse. Activité pour touristes. Il est 16:00  heures et le trafic est à son max.

À ce que je comprends, dès qu'une moto ( ou mobylette, ou tout engin motorisé, incluant camion et bus ) démarre, il semble que le klaxon démarre en même temps. La ville est une cacophonie constante.

Tous ont de mirroirs, tous voien que le trafic est très important, mais on avertit qu'on arrive et qu'on est là en klaxonnant. Alors personne n'écoute et tout le monde klaxonne. Tout le temps.

Assis dans le pousse-pousse, on nous amène dans différents quartiers. On est à la hauteur des motos et des klaxons. Alors, pendant une heure, on n'entend que le bruit des klaxons. La tête me troune et je ne peux plus penser tellement le bruit est assourdissant.

En descendant du pousse-pousse, j'ai enguelé le guide en lui disant de dire à ses compatriotes d'apprendre à ne plus utiliser le klaxon. Je ne me souviens pas de tous les mots utilisés, mais c'était dit avec un timbre assez fort et puissant, pour couvrir le bruit des klaxons. Je suis rentréa à l'hôtel et Denise a du expliquer aux autres touristes qui nous accompagnaient que je n'étais pas dans un état normal.

C'est la première fois que j'ai eu un tel comportement, mais ils m'ont provoqué.

Je croyais que jamais je ne remettrais les pieds au Vietnam, pays trop peu civilisé à mon goût. Mais les deux semaines suicvantes ont été merveilleuses. les paysages, les jeuns filles habillées de longues tuniques, la nourriture parfumée, les vètements de soie, etc. Tout cela m'a réconcilié avec le pays.



J'y reviendrai. Mais cette fois, j'apporte des boules pour les oreilles !!


À gauche, le poisson éléphant. Miam Miam !











Musicienne vietnamienne. Belle et élégante comme toutes les Vietnamiennes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire